Cliquer pour revenir à la page d'accueil du site
Avertisseurs de radars
et outils d'aide à la conduite :
la nouvelle donne.



Avertisseurs de radars : non, outils d'aides à la conduite : oui !

Un avertisseur de radar est un appareil qui, basé sur des données des positions GPS et une base de donnée des positions des radars, permet d'avertir un usager de la présence d'un radar. Ces outils sont plus ou moins perfectionnés et les derniers modèles permettent aux usagers de signaler la présence de radars (notamment les mobiles), rendant ces avertisseurs très efficaces. Au point que le gouvernement a voulu les interdire en mai 2011. Il a du y renoncer sous la pression des constructeurs d'avertisseurs. Le gouvernement et la plupart de ces constructeurs ont donc signé un protocole pour remplacer les avertisseurs de radars par des outils d'aide à la conduite.

Les outils d'aide à la conduite fonctionnent de la même façon que les avertisseurs de radars, mais les constructeurs se sont engagés à ne pas localiser précisément les zones de contrôle radar, et à noyer ces informations dans d'autres alertes prévenant de zones dites dangereuses. Les constructeurs se sont également engagés à dénommer dorénavant leurs avertisseurs de radars en outils d'aide à la conduite. Tous les nouveaux produits, similaires en tout point aux anciens, sont donc maintenant des outils d'aide à la conduite, sont moins précis et noient les alertes radars avec d'autres alertes zone dangereuse (les alertes ne sont pas différentiables).

Donc si vous achetez un nouvel avertisseur aujourd'hui, ou plus tard, ce sera un outil d'aide à la conduite, 100% légal.

Les avertisseurs de radars ancienne génération sont-ils encore autorisés?

Les avertisseurs ancienne génération sont encore autorisés tant qu'ils n'auront pas été interdits! Jusqu'à aujourd'hui, ils n'ont pas été interdits, mais cela ne saurait tarder. Il faut attendre la parution au Journal Officiel du décret les interdisant et les conditions de cette interdiction.

Il faut distinguer deux cas, celui des avertisseurs qui peuvent être mis à jour, et ceux qui ne peuvent pas.

Les avertisseurs de radar ne pouvant être mis à jour, ou pour lesquels le constructeur ne donnera pas de base de donnée modifiée pour respecter le protocole, seront interdits.

Les avertisseurs radars dont la base de donnée aura été modifiée en accord avec le protocole, ne seront pas interdits.

Pour résumer, jusqu'à parution du décret, votre appareil, quel qu'il soit, est autorisé, 100% légal. A la parution du décret, seuls les appareils ayant été mis à jour (téléchargement d'une nouvelle base de donnée constructeur) seront autorisés, les autres seront interdits.

Quid des GPS?

Même remarque que ci-dessus : tant que l'interdiction n'est pas prononcée, l'usage est encore autorisé.
Sauf que la fonction principale d'un GPS (embarqué ou non) est d'indiquer un trajet, seule la fonction d'avertissement risque d'être interdite, mais il y a toujours un moyen de contourner le problème en remplaçant le symbole d'un radar par tout autre chose signifiant la proximité d'une zone dangereuse.
Loin de moi l'idée d'encourager à enfreindre la loi, mais qui n'a pas été confronté sur la route à un véhicule freinant brutalement à la vue d'un panneau indicateur de radar ou à l'approche de ce dernier ?

Ce qui va changer

Il semblerait, vu les évolutions actuelles, que ce soit le gouvernement le grand gagnant de cette modification, au détriment des utilisateurs d'avertisseurs de radars. En effet, outre la perte de précision des appareils, les alertes pour notifier de la présence d'un radar seront noyées avec de nombreuses autres alertes. Espérons que tout cela ait un impact positif sur la sécurité routière, ce qui n'est pas garanti.

Pour préciser la perte d'utilité des nouveaux outils, il est prévu que seulement environ une alerte sur dix soit une alerte prévenant de la présence d'un radar ou d'une zone de contrôle radar. En effet, les préfets ont été invités à fournir une liste très fournie de zones dangereuses dans leur département. «Une consigne orale a été donnée aux préfets de rassembler dix fois plus de zones que de radars, raconte sous couvert d’anonymat un ingénieur de travaux publics. Dans un département avec 25 radars fixes par exemple, pas moins de 250 zones de danger ont été compilées, ce qui veut dire qu’un automobiliste sera prévenu seulement une fois sur dix de la présence d’un radar!»

On comprend immédiatement la perte d'efficacité de ces systèmes.

Quels avertisseurs pour l'avenir?

Vu cette évolution, qui vise à rendre inutiles les avertisseurs de radar, il est probable que de nouvelles solutions émergent, en particulier des avertisseurs de radar sur smartphone, échappant à la réglementation. Mais les pressions gouvernementales sur les distributeurs d'applications (Apple Google etc) pour interdire ces applications anti-radar seront sans doute efficaces. Difficile de prévoir donc un avenir radieux pour les avertisseurs de radars.

Qu'en est-il des détecteurs de radar?

Pour les détecteurs de radars, la loi n'est pas modifiée, ils sont toujours interdits à l'utilisation mais pas à la vente, allez y comprendre quelque chose (enfin si, l'Etat encaisse la TVA donc il ne va pas se priver d'une source de revenus supplémentaires !), et les sanctions restent les mêmes.
A savoir :

Et ce même s'il n'est pas allumé ou branché, le simple fait de l'avoir à bord du véhicule constituant l'infraction.



Article provenant du site www.controleradar.org