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Actualités
 


500 radars supplémentaires devraient être mis en place en 2007

Villepin et Sarkozy mauvais élèves sur la route

Villepin relance la lutte contre l'insécurité routière

Sécurité routière: pas plus de 1.000 radars cette année mais pas de "halte".

7000 excès de vitesse non sanctionnés

Réouverture du site

Haute-Corse: un radar automatique détruit par un attentat à l'explosif

Radars automatiques : un tiers des PV passent à la trappe

Le site INFOSRADARS a 1 an !

Le radar de Franconville (Val d'Oise) est installé

Le dernier radar du périphérique parisien activé

Un autre radar activé sur le périphérique parisien

Les radars automatiques du Val d'Oise planifiés

Les vandales du radars de l'A 12 sous les verrous

Mise en service des radars du périphérique parisien

Après les radars automatiques fixes, les radars embarqués arrivent

Le radar de Maurepas (80) incendié

Les premiers radars automatiques installés sur le périphérique parisien

Les premiers ratés des radars automatiques

Deux ministres contrôlés en excès de vitesse

Vandalisme sur un radar

Cartes de radars du Ministère de l'Intérieur

Ouverture du site


500 radars supplémentaires devraient être mis en place en 2007

500 radars supplémentaires devraient être mis en place en 2007, permettant principalement d’améliorer la couverture du réseau routier.
Ce déploiement du dispositif de "contrôle-sanction" automatisé sera accompagné en parallèle de mesures destinées à rendre plus lisible la limitation de vitesse.
Sanctionner les automobilistes étrangers en cas d’infraction, qui représentent 15 % des excès de vitesse relevés par les radars automatiques, sera désormais facilité avec de nouveaux accords bilatéraux pour l’identification des titulaires du certificat d’immatriculation.
Les vitesses maximales autorisées, enfin, pour les poids lourds et pour les véhicules de transport en commun, seront harmonisées.

Source : Cabinet du Premier Ministre.


Villepin et Sarkozy mauvais élèves sur la route

Le magazine Auto Plus a suivi le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur sur la route pendant cinquante jours.

Or, les deux hommes, qui ont chacun des chauffeurs, ne respectent pas les limitations de vitesse et brûlent même, parfois, des feux rouges.
En "filant" pendant trois semaines les convois de Dominique de Villepin et de Nicolas Sarkozy avec 5 scooters et 2 voitures, le journal, qui paraît mardi, publie plusieurs photos des infractions commises par les voitures des ministres : feux rouges grillés, interdictions de tourner à gauche allégrement ignorées, circulation à contresens ou dans les couloirs de bus, et dépassements de vitesse. Ses équipes ont même assisté à un accident entre la moto de tête du convoi de Nicolas Sarkozy et une voiture particulière, à Paris le 1er novembre. Selon le journal, "sur 50 km, Dominique de Villepin a perdu 75 points, soit un point tous les 700 mètres ! De son côté, Nicolas Sarkozy en laisse un s'échapper tous les 1.250 mètres". Matignon s'est refusé à tout commentaire. Le ministère de l'Intérieur a pour sa part mis en avant, dans un communiqué, que "les déplacements du ministre s'effectuent conformément aux règles de sécurité". "Les menaces liées à la fonction du ministre de l'Intérieur (...) justifient l'adoption de certaines mesures particulières de protection. Il en est ainsi lors des déplacements routiers et les mesures mises en oeuvre prennent toujours en compte la sécurité des tiers", a ajouté le ministère.

© LCI


Villepin relance la lutte contre l'insécurité routière


PARIS (AFP)
Dominique de Villepin a relancé vendredi, à la veille des départs en vacances, la lutte contre l'insécurité routière tandis que son ministre des Transports se rendait sur un péage d'autoroute pour rappeler quelques règles de base.

Quelque 5.232 personnes ont trouvé la mort sur les routes en 2004 et l'objectif pour 2005 est de passer sous la barre des 5.000.
"A la veille des départs en vacances, le Premier ministre a rappelé sa ferme volonté de voir tout mis en oeuvre pour faire encore reculer la violence et l'insécurité routières. Il a invité les ministres à maintenir un engagement très ferme", a indiqué un communiqué de Matignon à l'issue du 7ème Comité interministériel à la sécurité routière (CISR).

M. de Villepin a confirmé son arbitrage en faveur du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy au détriment de celui des Transports Dominique Perben, sur l'installation de 500 nouveaux radars automatiques en 2006, au-delà des 1.000 prévus en 2005.

En juillet et en août, les mois les plus meurtriers de l'année, environ 750 radars automatiques seront en action sur les routes des vacances.Face à cet arbitrage, M. Perben, qui avait évoqué une pause dans l'installation des radars en 2006, s'est voulu beau joueur. "Le Premier ministre a tranché les choses très précisément, c'est le travail normal du gouvernement", a-t-il déclaré à la presse.

"Ce développement du contrôle automatique permettra aux forces de l'ordre de développer leur activité de contrôle portant sur d'autres comportements très dangereux, en particulier l'alcool ou la consommation de stupéfiants", a-t-il souligné.

Vendredi après-midi, M. Perben s'est rendu au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines, en région parisienne, pour se faire présenter les dispositifs de la gendarmerie contre l'insécurité routière.

Là, il a rappelé les principales règles et consignes de base pour voyager en toute sécurité, du port de la ceinture de sécurité à l'avant et à l'arrière en passant par le respect des distances et l'interdiction du téléphone portable au volant.


Au cours du CICR, le chef du gouvernement a par ailleurs insisté sur des actions "orientées en priorité en direction des jeunes et des conducteurs de deux roues motorisés, qui continuent de payer un trop lourd tribut à l'insécurité routière".

Le permis à un euro par jour pour les jeunes sera ainsi disponible à la rentrée. Il concernera "notamment les jeunes en apprentissage et en Civis" (Contrat d'insertion dans la vie sociale).

Le financement de cette mesure sera assuré par "le produit des amendes des radars", a confirmé M. de Villepin.

Selon le délégué interministériel à la Sécurité routière Rémy Heitz, pour les radars, "les recettes depuis le début de l'année s'élèvent à 70 millions d'euros. C'est un dispositif qui aujourd'hui s'autofinance".

© AFP


Sécurité routière: pas plus de 1.000 radars cette année mais pas de "halte".


Le ministre des Transports Dominique Perben a annoncé lundi que la barre des 1.000 radars sur les routes ne serait pas franchie cette année mais a refuté toute idée de "halte" dans la politique de sécurité routière.
Geneviève Jurgensen, porte-parole de la Ligue contre la violence routière, s'est déclarée "bouleversée" par les propos du ministre sur la limitation - au moins temporaire - des radars, les qualifiant de "cyniques".
"Un millier de radars, cela représente un radar pour 1.000 km en France", a ajouté Mme Jurgensen en les comparant aux 7.000 radars installés en Grande-Bretagne.
"S'il s'agissait d'une pause, je comprends qu'il y aurait de quoi être bouleversé. Il n'y a aucun relâchement (...) il n'y a absolument aucune halte", a répondu le ministre lors d'un déplacement en Seine-et-Marne pour saluer les agents d'un chantier mobile sur une route nationale.
"Il y a au contraire une volonté très forte de persévérer dans la direction fixée par le président de la République en matière de sécurité routière", a-t-il ajouté.
"Nous verrons ce qu'il conviendra de faire à partir de 2006, s'il faudra aller au delà de ces 1.000 ou pas", a encore précisé M. Perben à propos des radars.
éensuite que l'objectif de descendre sous la barre des 5.000 tués d'ici la fin de l'année était réalisable. "C'est encore un chiffre inacceptable mais c'était un objectif que nous nous étions fixés il y a deux ans et demi maintenant", a déclaré le ministre des Transports.


15/03/2005 : 7000 excès de vitesse non sanctionnés.

Près de 7.000 privilégiés ont été flashés par des radars automatiques sans recevoir l'amende correspondant à l'excès de vitesse enregistré entre novembre 2003 et novembre 2004, affirme le Canard enchaîné à paraître mercredi.

Ce chiffre est issu de deux fichiers de la société informatique Atos, chargée par l'Etat du traitement des contraventions des radars automatiques, précise l'hebdomadaire. L'un recense les véhicules du corps diplomatique contrevenants et comporte 2.590 infractions, l'autre les véhicules banalisés de l'administration (police, gendarmerie, ministères, préfectures...) pour 4.400 PV.

L'hebdomadaire publie un extrait d'un listing où l'on constate que la présidence de la République a été flashée à cinq reprises et Matignon quatre fois durant les 12 mois concernés.

Le préfet Roger Parent, chef de la direction interministérielle chargée du dispositif des radars, interrogé par la publication, sans contester les chiffres, a déclaré que "désormais, les contraventions sont envoyées aux chefs des administrations concernées, qui doivent justifier au cas par cas d'une urgence réelle pour obtenir une exonération, même dans la police et la gendarmerie". Le listing diplomatique sera transmis "pour information" au Quai d'Orsay.

Le record d'excès de vitesse sur ces fichiers, selon le journal, est détenu par un véhicule de la direction générale de la police nationale (DGPN) contrôlé à 212 km/h sur autoroute dans les Yvelines. Des centaines d'autres véhicules de la DGPN ont été chronométrés à plus de 160 km/h et, au total, les infractions par des véhicules de police se chiffrent à 3.660. Les gendarmes n'ont pour leur part commis que 189 dépassements, les militaires 123 et les douaniers 76.

"Pour les automobiles du service de l'Etat, lorsqu'il y a un flash, on identifie le véhicule et on examine le motif du déplacement", a-t-on indiqué mardi soir au ministère de l'Intérieur.

"S'il y a lieu, des procédures disciplinaires peuvent être engagées contre les conducteurs qui ont mis en cause la sécurité routière", ajoutait-on de même source.

Par ailleurs, "des instructions permanentes émanant des directeurs généraux de la police et de la gendarmerie imposent à l'ensemble des services de police et de gendarmerie de faire preuve de la plus grande rigueur en matière de sécurité routière", souligne la place Beauvau.

Dans les voitures diplomatiques, c'est la Chine qui obtient la palme (155 infractions), devant la Russie (124), le Maroc (95) et l'Algérie (80). En bas de "classement", le Brésil (16) et les Etats-Unis (12).

© AFP.


08/03/2005 : Réouverture du site.

Après avoir été fermé par erreur par Free le 21/02/05, le site refait sa réapparition avec une adresse quasi-similaire, un "point" s'intercalant entre "infos" et "radars". Un miroir reste chez Wanadoo à l'adresse http://perso.wanadoo.fr/infosradars au cas où...


Haute-Corse: un radar automatique détruit par un attentat à l'explosif

Un radar automatique a été détruit dans la nuit du 27 au 28/12/2004 par un attentat à l'explosif dans la commune de Vix (Haute-Corse), à une centaine de kilomètres de Bastia, a-t-on appris auprès des gendarmes. L'appareil, installé la semaine dernière sur l'axe Bastia/Porto Vecchio, l'un des plus meurtriers du département, et qui n'était pas encore opérationnel, a été détruit vers 23h00 lundi par une charge explosive de puissance et de nature encore indéterminées. Les deux premiers radars fixes automatiques de Haute-Corse, dont celui de Vix, doivent entrer en fonction à la mi-janvier 2005.

© 2004 AFP.


Radars automatiques : un tiers des PV passent à la trappe.

Un tiers des 2,1 millions de contraventions dressées cette année grâce aux centaines de radars automatiques installés sur le territoire ont fini au panier, faute de pouvoir identifier les contrevenants.

Il y a d'abord tous ceux qui ont la chance que la photo soit floue ou hasardeuse. Puis les automobilistes dont la plaque est illisible, quelque fois volontairement. Un peu de boue et le numéro minéralogique échappe au cliché radar. On découvre aussi, à l'occasion, que bon nombre de plaques sont falsifiées. Mais les gros bataillons des contraventions impayées sont ailleurs. Il s'agit d'une part des 525 000 amendes récoltées par des conducteurs de voitures étrangères, qui continuent d'échapper aux poursuites (lire ci-contre). D'autre part, 100 000 infractions sont commises par des motards qui ne sont pas identifiables n'ayant pas de plaque à l'avant. Or seuls une trentaine de radars peuvent flasher à l'arrière les plaques des deux roues.

Cette perte représente un manque à gagner important pour l'État. Depuis leur lancement en octobre 2003, les radars automatiques (300 sont en service à ce jour) ont rapporté 86 millions d'euros alors que l'installation des caméras et des flashs a coûté 91,24 millions. Sans compter les frais de fonctionnement et de gestion du centre national des traitements des PV des radars automatiques installé à Rennes. Les radars ne sont pas «un jackpot formidable qui alimente les caisses de l'État», avait d'ailleurs tenu à rappeler récemment Gilles de Robien, le ministre des Transports.

La manne ne suffira pas à financer l'installation des mille radars prévus d'ici fin 2005. Gilles de Robien avait fixé un budget global de 189 millions d'euros pour cette opération (84 en 2004, 105 en 2005). Pour tenir le cap, il va donc falloir trouver des ressources ailleurs. Dans l'entourage du ministre, on reste confiant. Les engagements seront tenus et le programme ne sera pas retardé, assure-t-on. «L'État mettra l'argent nécessaire.»

En revanche, les opérations de sécurité routière que le gouvernement comptait mettre sur pied grâce au surplus de recettes sont renvoyées à plus tard.

Pourtant, les radars automatiques ne chôment pas : en un an, ils ont même fait grimper le produit des amendes de 20%. Et s'ils n'ont pas rapporté autant que prévu, ils ont eu un effet incontestable sur la conduite des automobilistes. Les Français ont clairement réduit leur vitesse : «Sur mille personnes qui passent devant un radar, trois seulement se font flasher», précise Jean Chapelon, secrétaire général de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).

Ces changements de comportement au volant ne sont pas étrangers à la baisse continue du nombre d'accidents ces derniers mois. Même si la faible baisse du nombre de tués en octobre (- 1,4%) compromet l'objectif affiché du gouvernement de passer dès cette année sous la barre des cinq mille morts sur la route.

Source : Françoise Lemoine / Le Figaro


Le site INFOSRADARS a 1 an.

Premier anniversaire ce 16/10/2004.
Quelques 23000 visiteurs sont venus chercher des infos qui, je l'espère, leur aura permi d'éviter de se faire flasher là où la plupart des radars sont mis pour faire du fric et non de la prévention.
Certains radars, notamment en ville, sont quand même utiles là où certains se prennent pour des pilotes de rallye, mais ces ndroits sont trop rares. En tout cas, nous n'avons pas encore vu de radar à l'approche d'une école par exemple.

La revue l'action automobile, dans une récente enquête, a annoncé que plus de 60 % des implantations des radars fixes ne se font pas dans les endroits les plus accidentogènes. Pour s'en convraincre, il suffit d'aller voir sur les différents sites départementaux des DDE qui les recensent. Comme on dit, y'a pas photo !

Alors Mr de Robien, on continue la désinformation ?
Ce qui est sûr, c'est que l'implantation ne va pas s'arrêter de sitôt, plusieurs centaines de radars (à 80.000 euros pièce, qui paye d'après vous ?) sont planifiés.
Et si cet argent allait là où il est réellement utile, c'est-à-dire à :
- l'amélioration du réseau routier,
- une meilleure formation des jeunes conducteurs,
- une répression plus sévère de l'alcoolisme au volant,
- une répression des conducteurs sans permis,
on aurait alors l'impression que l'argent de nos impôts est correctement dépensé.


Le radar de Franconville est installé.

Son activation, désormais arrêtée à hauteur de Franconville, aura lieu le 15 octobre.

Le retard est lié à la modification du projet mais aussi à l'entreprise à qui a été attribué le marché national, débordée par l'ampleur de la commande. La cible de départ était le bas de la descente, à Sannois, juste avant la jonction avec la A 115. La pose de l'appareil a été déplacée de 500 mètres par rapport à sa position initiale, à cause des relais de téléphonie mobile. Le radar est par définition sensible aux interférences et ondes parasites, au point qu'elles peuvent rendre ses mesures très peu fiables.
Postée sur l'autoroute urbaine limitée à 110 km/h, la cabine flashera par l'avant les véhicules dans le sens province-Paris.
Source : Le Parisien


Le dernier radar du périphérique parisien activé.

Un mois après le radar de la Porte de Clichy, c'est son voisin situé Porte de Passy qui a été activé le 13 Mars. Il est situé sur le terre-plein central au km 12,9 entre les portes de Passy et d'Auteuil, à l'entrée du 2ème tunnel qui passe sous le bois de Boulogne, quelques hectomètres avant l'accès à l'A13. Ce radar flashe par l'avant les véhicules circulant sur le périphérique extérieur.

Les 5 radars du périphérique sont désormais activés. Pour rappel :
- Porte de Clichy, de Passy et de Chatillon : flashage sur la chaussée extérieure par l'avant,
- Porte d'Ivry : flashage sur la chaussée intérieure par l'avant,
- Porte de Pantin : flashage sur la chaussée extérieure par l'arrière.


Un autre radar activé sur le périphérique parisien.

Les parisiens partis en vacances seront heureux de savoir qu'en leur absence, le radar de la Porte de Clichy a été activé le jour de la Saint-Valentin. Situé au km 19,3 entre les sorties Porte de Clichy et Porte d'Asnières, ce radar flashe par l'avant les véhicules circulant sur le périphérique extérieur.


Les radars automatiques du Val d'Oise planifiés.

LES FLASHS CRÉPITERONT dans six mois : en juillet prochain, sept radars automatiques seront installés sur les principaux axes du département. La préfecture a communiqué hier les sites sur lesquels les premières boîtes grises du Val-d'Oise seront positionnées. Les usagers de l'autoroute A 15 seront particulièrement choyés.

Trois radars seront en effet installés à Cergy, Sannois et Argenteuil où, même si la vitesse moyenne des conducteurs semble avoir baissé de manière significative au cours de ces derniers mois, beaucoup continuent à rouler au-delà des 110 km/h réglementaires. Autre secteur concerné, la N 311 à Argenteuil, où l'on roule très souvent au-delà des 80 km/h requis. En tout cas, à l'évidence, les lieux d'implantation ont été choisis de manière à toucher le plus d'automobilistes possible, les secteurs concernés étant inscrits en noir sur la carte des comptages de la DDE (plus de 50 000 véhicules par jour ; 30 000 véhicules pour la N 311). Certains avanceront la volonté de verbaliser un maximum de contrevenants, d'autres évoqueront une action pédagogique qui nécessite l'audience la plus large possible.

La N 14, point noir majeur, a été oubliée. Pour la préfecture, l'enjeu est celui de la dissuasion des comportements irresponsables : « Le choix a été opéré tout d'abord en fonction du caractère accidentogène des secteurs où ils seront implantés, sur la base des constats réalisés sur une période assez longue. La configuration des voies a été également prise en compte. Vous avez de grandes lignes droites qui incitent à prendre de la vitesse et à dépasser les limites. » La dangereuse « cuvette » de Sannois sur la A 15, le virage en dévers de la N 1 à Moisselles ou la plongée sur les quais de Seine à Argenteuil, autant de points sensibles sur le plan de la sécurité routière, qui ont bien été retenus. Cependant, la carte présente un oubli majeur parmi les points noirs de la sécurité : la N 14, où aucun radar n'est prévu. Pourtant, cet axe demeure le plus meurtrier du Val-d'Oise, puisqu'on a dénombré quatre morts en 2003, huit en 2002 et cinq en 2001. La décision définitive concernant l'emplacement précis des radars automatiques sera prise avant la fin février. « La liste des sites doit encore faire l'objet d'une validation de la part du ministère de l'Equipement », précisait-on à la préfecture hier après-midi.

Source : Le Parisien


Les vandales du radar de l'A 12 sous les verrous.

Deux hommes soupçonnés d'avoir détruit un radar dans la nuit du 11 au 12/01/2004 ont été interpellés et placés en garde à vue à la brigade de recherche de St-Germain-en-Laye (78) le 16 janvier.
Agés de 26 ans, ils ont reconnus les faits et devraient être déférés au Parquet de Versailles pour "destruction de bien public en réunion à l'aide d'une substance incendiaire".
Après une soirée passée à boire, ils ont décidé d'aller casser un radar. Ils se sont rendus sur l'A12 et ont attaqué le radar à la masse avant de l'incendier avec de l'essence.
C'est grâce à des automobilistes qui ont noté le numéro de la plaque de la moto que les deux hommes ont pû être interpellés.

Dans ce pays, mieux vaut être dealer, voleur ou agresseur que casseur de radars, seul délit qui conduit immédiatement en prison. Visiblement, certains aiment si bien les mesures répressives qu'ils n'hésitent pas à se transformer en balance.

Il faut croire que la période noire de Vichy, avec délation en règle, n'est pas si loin...


Mise en service des radars du périphérique parisien.

Le 10/01/2004, 2 des 5 radars installés depuis quelques semaines sont entrés en fonction aux portes de Pantin et Vanves, et les premières victimes n'ont pas tardé à suivre : 398 automobilistes en excés de vitesse ont été flashés à Paris en 24 heures.

360 personnes ont été verbalisées entre minuit et 18 heures samedi aux portes de Vanves (15e arrondissement) et de Pantin (19e), et 38 entre 18H00 et minuit, selon le bilan des 24 premières heures d'activité des radars, effectué par la préfecture de police de Paris.

Au total, 334 flashs ont été enregistrés porte de Pantin et seulement 64 porte de Vanves, conduisant la préfecture à décider un renforcement de la signalisation porte de Pantin, avec l'ajout de panneaux à messages variables "pour ne pas prendre les automobilistes au piège", a-t-on indiqué de même source.

Le nombre de contrevenants a été jugé "très mesuré" par la préfecture, par rapport au trafic, qui tourne autour de 500.000 véhicules par jour pendant le week-end sur cet axe routier.

La préfecture a noté un changement d'attitude "spectaculaire" des automobilistes, avec un ralentissement général des vitesses perceptible dès l'annonce de l'implantation des radars. La vitesse est limitée à 80 km/h sur le périphérique où trois radars supplémentaires doivent être implantés dans les prochaines semaines.

Les radars automatiques sont paramétrés depuis un centre national de traitement situé à Lille, sans seuil de tolérance, mais avec une marge technique de 5%. Sur le périphérique parisien, selon l'article R 413-3 du code de la route, la vitesse est limitée à 80 km/h. Long de 35,2 km, il est emprunté, en totalité ou en partie, chaque jour par près de 1,1 million de véhicules, dont 10 % de poids lourds principalement sur sa partie est. En cas de pollution, selon la préfecture de police, les radars du périphérique pourront être paramétrés à 60 km/h (au lieu de 80 km/h).

Source : AFP.


Après les radars automatiques fixes, les radars automatiques embarqués arrivent.


POITIERS le 07-01-2004

Des radars automatiques embarqués, c'est-à-dire placés dans une voiture banalisée et pouvant être déplacés sur différents axes routiers, vont être mis en place dans les prochains jours sur l'ensemble du territoire et ont été présentés mercredi à la presse à Poitiers.

Ces appareils sont plus petits que les radars fixes déjà en service mais fonctionnent de la même façon, a indiqué la préfecture de la Vienne, département qui sera doté de deux de ces appareils.

L'appareil de photo numérique ultra-performant (il fonctionne aux 4/1000e de seconde) "flashe" l'automobiliste en excès de vitesse et bascule automatiquement l'image sur un petit disque, d'une capacité de 1.350 images.

Toutefois, contrairement au radar fixe, l'image n'est pas envoyée automatiquement au centre national de traitement des infractions routières, près de Lille. Une petite manipulation est nécessaire: à la fin de sa demi-journée le gendarme ou le policier retire le disque et envoie le contenu par ordinateur au centre national.

Le radar est placé à l'arrière d'une voiture break, banalisée mais avec plaque minéralogique de la gendarmerie ou de la police, dont la vitre arrière est fumée, avec de petites lucarnes pour l'objectif et les deux flash. Deux agents sont à bord du véhicule.

L'intérêt du dispositif est qu'il peut souvent être déplacé et utilisé sur un grand nombre d'axes routiers accidentogènes.

Julien Marion, directeur de cabinet du préfet, a indiqué que les emplacements du véhicule et de son radar seront annoncés dans la presse à l'avance et même signalisés par un panneau indiquant "attention contrôle automatisé fréquent".

La Vienne dispose déjà depuis fin octobre de deux radars fixes, l'un à Migné-Auxances, sur une portion de la RN10 limitée à 70 Km/h, et un autre sur l'autoroute A10, dans le sens province-Paris, non loin de la sortie Poitiers-sud. Le premier a relevé 1.841 infractions, le second 5.714.


© AFP.


Le radar de Maurepas (Somme) incendié.

Dans la nuit du 21 au 22/12/2003, le radar automatique de Maurepas a été incendié. Après les radars de la Ville du Bois (91), de Strasbourg (67) et de celui de la RN 113 (33), c'est donc le quatrième radar à subir des dégradations. Preuve s'il en est que la politique du tout répressif de Sarko et de Robien ne font pas l'unanimité. Il faut dire que ces derniers, qui ne respectent pas les limitations qu'ils imposent à la "France d'en-bas", ne montren t pas vraiment l'exemple.
Le combat continue.
Info transmise par Kawacri sur la liste infosradars.

 


Les premiers radars automatiques installés sur le périphérique parisien.

Cinq radars automatiques sont en cours d'installation sur le périphérique parisien aux portes d'Ivry, de Brancion, de Passy, de Clichy et de Pantin, annonce mercredi la préfecture de police de Paris.

Ils seront «mis en service le samedi 10 janvier 2004», précise le communiqué du cabinet du préfet. «Jusqu'à cette date, les contrôles de vitesse à partir de radars mobiles seront renforcés».

Par ailleurs, trois radars automatiques vont être implantés sur des «axes accidentogènes» dans la capitale: rue La Fayette, voie sur berge Georges Pompidou et quai de Bercy. Ils seront «mis en service dans le courant du premier trimestre 2004»


Les premiers ratés des radars automatiques.

Une voiture en réparation dans un garage de Pont-Aven flashée dans l'Essonne, un tracteur repéré à 120 km/h sur un autoroute : les radars automatiques semblent avoir connu quelques ratés ces derniers jours.

Un retraité breton résidant à Trégunc, dans le Finistère, a été verbalisé le vendredi 14 novembre par un radar automatique pour un excès de vitesse à Orsay, dans l'Essonne. Selon le procès verbal, il aurait été chronométré à 111 km/h sur la RN 118. Le hic : sa voiture était en réparation le même jour dans un garage de Pont-Aven. A l'heure de l'infraction (14h03), François Barzic affirme d'ailleurs qu'il déjeunait dans un restaurant de Melgven, près de Concarneau.

"Je connaissais le quai d'Orsay mais je ne savais même pas où c'était Orsay. J'ai dû prendre une carte de France. J'ai vu que c'était dans l'Essonne, un département où je ne suis jamais allé", a-t-il raconté au micro de France-Bleu Breiz-Izel. "Les gendarmes m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire. J'ai payé aussitôt 90 euros. Je ne sais pas quand je serai remboursé", a-t-il ajouté, soulignant qu'il compte bien faire valoir ses droits en réunissant le plus de témoignages possibles.

Autre raté, toujours dans l'Essonne : un agriculteur sarthois a quant à lui reçu une contravention mentionnant que son vieux tracteur avait été flashé le dimanche 9 novembre à 9h à 120 km/h sur l'autoroute A6 (à un endroit limité à 110 km/h), à hauteur de Courcouronnes. Dans un entretien au quotidien Ouest-France, Henri Gautier, relève que "c'est plutôt étonnant. On n'a pas quitté notre exploitation ce jour-là. Et sur une autoroute en tracteur, j'aurais sans doute été arrêté avant d'être flashé à 120 km/h" -la circulation des tracteurs agricoles est en effet strictement interdite sur les autoroutes.

Il a bien sûr saisi les gendarmes de son problème. Mais, à la différence de François Barzic, il n'a pas acquitté le PV et a en revanche demandé au centre automatisé de constatation des infractions de Lille, qui lui a adressé la contravention, de lui communiquer la preuve photographique de l'infraction.

40.000 automobilistes flashés en trois semaines

Quelque 40.000 automobilistes ont été "flashés" en excès de vitesse par les dix-sept premiers radars automatiques mis en service sur les routes de France, en trois semaines, selon un premier bilan de la Sécurité routière. Selon les responsables du dispositif, la vitesse générale accuse une chute "spectaculaire" sur les sites contrôlés.

Les contestations sont rares - moins d'une centaine - et les erreurs aussi - seulement deux, d'origine humaine et pas de l'ordinateur -, insistent les promoteurs du dispositif.

90% des infractions relevées concernent des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h.


Deux ministres contrôlés en excès de vitesse, selon Auto plus.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Voici la maxime que s'appliquent volontiers les ministres de l'Intérieur et des Transports lorsqu'il s'agit de circuler sur nos routes.

Comme on dit, l'exemple vient d'en haut.

Voici la dépêche de l'AFP qui relate ces faits :

PARIS , le 11-11-2003

Les ministres des Transports Gilles de Robien et de l'Intérieur Nicolas Sarkozy ont roulé le 27 octobre en "flagrant délit d'excès de vitesse" sur la RN20, selon Auto plus, alors qu'ils se rendaient à la présentation du premier radar automatisé à La-Ville-du-Bois (Essonne).

Ces excès impliquant des ministres conduits par leur chauffeur sont révélés alors que les chiffres d'octobre montrent que le nombre de tués sur la route a continué de diminuer, avant même la mise en service des premiers radars automatiques.

Le nombre de tués sur la route a en effet baissé de 24,5% en octobre, s'établissant à 503 morts contre 666 en octobre 2002. Le nombre de blessés chute aussi de 14,4% et celui des accidents corporels décroît de 13,9%.

"Ces résultats positifs doivent nous conforter dans notre détermination. Mois après mois, les exigences fortes imposées et les efforts individuels demandés ne sont pas vains", s'est félicité le ministère des Transports.

Le ministère note que "beaucoup reste encore à faire. Des drames comme celui de Ménétrol dans le Puy-de-Dôme (cinq jeunes tués le 19 octobre, le conducteur ayant une alcoolémie de 1,38 g, ndlr) ou de Quéven dans le Morbihan (un gendarme tué par un chauffard ivre et sans permis vendredi dernier, ndlr) montrent le bien fondé des campagnes que nous menons".

Lundi, un nouveau drame s'est déroulé à Sannois (Val d'Oise): un jeune homme de 19 ans, roulant sans permis avec trois passagers à bord, a percuté deux enfants qui traversaient sur un passage piéton, tuant l'un d'eux. Le chauffard a pris la fuite avant d'être arrêté.

Interrogé sur l'excès de vitesse de son ministre, le cabinet de M. de Robien n'a pas contesté l'excès de vitesse relevé par l'hebdomadaire.

Auto plus, qui dit avoir placé sur le trajet des "enquêteurs équipés de radar-laser", affirme avoir contrôlé la Peugeot 607 de Nicolas Sarkozy à 103 km/h sur une portion limitée à 70 km/h à l'aller et à 99 km/h au lieu de 70 km/h lors du trajet retour. La voiture de Gilles de Robien aurait, elle, roulé à 98 km/h au lieu de 70 km/h à l'aller et à 91 km/h au lieu de 70 km/h au retour.

A l'aller, le ministre des Transports, en retard et attendu par Nicolas Sarkozy, s'était vu envoyer une escorte de motards pour lui ouvrir la route.

"Le fait d'être ce jour-là en retard et pris en charge par un convoi sécurisé n'est pas une excuse", a déclaré la porte-parole de Gilles de Robien.

"Personne n'est au-dessus du code de la route et certainement pas le ministre des Transports", a-t-elle ajouté. "Le ministre doit respecter les limitations comme les autres. Il s'y efforce, notamment lorsqu'il est lui-même au volant mais, pour lui comme pour beaucoup de gens, il y a encore des progrès à faire pour changer des mauvaises habitudes".

Sur le site du Ministère de l'Intérieur, voici le communiqué publié après ce dérapage :
"Pour faire suite aux déclarations de journalistes de l'hebdomadaire AUTO PLUS selon lesquelles le véhicule du Ministre de l'Intérieur aurait dépassé les vitesses autorisées à l'occasion de l'inauguration du premier radar automatisé à LA-VILLE-DU-BOIS le 27 octobre 2003, le Ministère de l'Intérieur indique qu'il souhaite vérifier les conditions dans lesquelles la mesure de ces vitesses a été effectuée.
En l'état, il précise que les menaces dues à sa fonction nécessitent qu'occasionnellement certaines mesures particulières de sécurité doivent être prises.
Dans ces circonstances, le véhicule du ministre se déplace dans un environnement sécurisé, précédé de deux motards de la police nationale qui fixent l'allure du cortège.
Par ailleurs, les intersections du parcours font l'objet d'une surveillance particulière, et, en l'espèce, étaient neutralisées.
Le déplacement du ministre s'est donc effectué conformément aux règles de sécurité. (Communiqué du 10 novembre 2003)".

Les journalistes de l'hebdomadaire auraient, en revanche, pris une autre voiture pour celle du délégué interministériel à la Sécurité routière, Rémy Heitz, qu'ils accusent aussi d'excès de vitesse dans une Renault Vel Satis (104 km/h au lieu de 70 km/h).

Le rédacteur de l'article a admis par téléphone la possibilité de s'être trompé, M. Heitz affirmant ne pas se déplacer en Vel Satis.


29/10/2003 : vandalisme sur un radar.

Le très médiatisé radar de la Ville du Bois, inauguré par les ministres de l'Intérieur et de l'Equipement le 27/10/2003, n'aura attendu que deux jours avant de subir un acte de vandalisme. Plusieurs vitres ont été abimées, rendant ce radar inutilisable pour quelques heures.

 


Carte de radars du Ministère de l'Intérieur.

Le Ministère de l'Intérieur. joue la transparence en diffusant les cartes des emplacements des premiers radars automatiques, ainsi que certains radars mobiles (enfin, plutôt le nombre par département).
A lire ici ainsi que sur les sites du Ministère des Transports ainsi que celui de la sécurité routière (à voir dans la rubrique "liens").



16/10/2003 : Ouverture du site.

Première actualité, la création de ce site le jour du lancement de la nouvelle campagne de sécurité routière, avec comme soit-disant premier objectif la lutte contre l'alcool au volant. Difficile à croire quand le même jour, la mise en service de radars automatiques est officialisée.
Quelle somme d'argent est débloquée pour la lutte contre ce fléau qu'est l'alcool, comparativement à celle qui l'est pour l'achat des cabines automatiques et autres paires de radar-jumelles ?
Ne nous y trompons pas, cette campagne est une nouvelle fois de la poudre aux yeux, et le but premier est de faire du fric à tout prix, au mépris de toute formation digne de ce nom.
Dernier point : qu'est-ce qui me motive pour ouvrir un tel site ? Pour info, vous avez au minimum 100 fois plus de chance de passer devant un radar que de souffler dans un ballon (en 20 ans de conduite, je n'ai été invité qu'une seule fois à ce sympatique rituel alors que je suis passé devant des centaines de pompes à fric).
Je pense qu'un alcoolique au volant est bien plus dangereux que quelqu'un qui va rouler 20 ou 30 km/h au-dessus de la vitesse dite autorisée sur une route bien dégagée ou sur un autoroute, jusqu'à preuve du contraire.
Et que celui qui a déjà vu un radar devant une école me jette la première pierre...


Mise à jour du 26.07.2006